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dimanche 31 octobre 2010

mercredi 27 octobre 2010

Choléra en Haïti: une base de l'ONU mise en cause

Voilà ce qui est sortit jusque là des origines du choléra en Haïti en attendant que les résultats des enquêtes puissent infirmer ou confirmer cette hypothèse.
Kenrick Demesvar
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Choléra en Haïti: une base de l'ONU mise en cause
2 heures, 18 minutes
Jonathan M. Katz, The Associated Press

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MIREBALAIS, Haïti - Des enquêteurs de l'ONU ont récolté, mercredi, des échantillons de résidus liquides malodorants s'écoulant d'une base de casques bleus népalais vers le réseau fluvial du centre d'Haïti infecté par le choléra, à la suite d'accusations persistantes voulant que les excréments de l'unité nouvellement déployée dans le pays aient causé l'épidémie qui a fait plus de 4000 malades.

Des journalistes de l'Associated Press qui se sont rendus à l'improviste à la base des Nations unies à Mirebalais sont tombés sur les enquêteurs. Vincenzo Pugliese, un porte-parole de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH), a confirmé par la suite que l'équipe d'enquêteurs menait des tests de choléra.

C'est la première fois que des responsables admettent publiquement que la force de 12 000 membres enquête sur les allégations voulant que la base ait joué un rôle dans l'épidémie.

L'épidémie continuait de se répandre dans le pays mercredi, avec des cas confirmés dans deux nouveaux départements dans le nord et le nord-est, selon la porte-parole Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU, Imogen Wall. Le plus récent bilan fait état d'au moins 303 décès et 4722 hospitalisations.

Les organisations humanitaires et les Nations unies s'efforcent de contenir l'épidémie, qui a été rapportée pour la première fois le 20 octobre. Mais les Haïtiens sont de plus en plus nombreux à vouloir comprendre l'origine de l'épidémie et se demandent comment une maladie qui est absente du pays depuis le début du XXe siècle a soudainement pu apparaître dans les campagnes du centre du pays.

La MINUSTAH dément fermement qu'une de ses bases ait causé l'épidémie. M. Pugliese a indiqué que des ingénieurs civils avaient récolté des échantillons sur la base vendredi et n'avaient pas trouvé de trace de choléra.

Le commandement militaire de la mission a ordonné des tests supplémentaires pour confirmer le résultat, a affirmé M. Pugliese. Selon lui, aucun membre du bataillon népalais arrivé en Haïti au début du mois d'octobre n'est atteint du choléra.

Le commandant de l'unité a refusé de commenter l'information.

Le choléra est répandu dans plusieurs régions du monde mais est presque inconnu dans les Amériques. La maladie est endémique au Népal, qui a connu de nouvelles éruptions l'été dernier.

Des politiciens locaux, dont un puissant sénateur et le maire de Mirebalais, mettent en cause la base de casques bleus népalais, perchée en aval de la source de la rivière Meille, un affluent de la rivière Artibonite, sur le plateau central d'Haïti. La rivière Artibonite a été à l'origine de la majorité des infections, qui restent concentrées dans la région rurale qui l'entoure, en aval de la rivière Meille.

«Ils (les casques bleus) sont situés exactement à l'endroit où l'épidémie a commencé», a affirmé le maire de Mirebalais, Laguerre Lochard, à l'Associated Press.

Les résidants de l'endroit mettent aussi en cause la base de l'ONU. Un journaliste de l'Associated Press a vu un jeune homme s'avancer vers les barrières de l'établissement en scandant «Co-co-choléra! Choléra MINUSTAH!»

Les personnes qui vivent près de l'établissement affirment que tant les fosses sceptiques de la base que les décharges à l'air libre dans lesquelles elles sont déversées débordent dans le cours d'eau où les résidants se lavent, boivent et nettoient leurs vêtements.

«L'eau n'est pas bonne du tout. On ne devrait pas se laver dedans» a avisé Jean-Paul Chery, qui vit près des décharges d'eaux usées avec sa femme et leurs cinq enfants.

Voilà ce que dit Transparency International sur la Corruption, maintenant

Corruption: le Canada, 6e meilleur pays du monde

mardi 26 oct, 09 h 40

La Presse Canadienne, The Associated Press

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BERLIN - La Somalie, l'Afghanistan, l'Irak et la Birmanie figurent parmi les cinq pays les plus corrompus de la planète, tandis que le Canada arrive en 6e place des pays qui le sont le moins, selon le classement publié mardi par l'organisation Transparency International.

Le Danemark, la Nouvelle-Zélande et Singapour forment le trio de tête des pays les moins corrompus, avec un indice de confiance de 9,3. La Finlande et la Suède suivent à 9,2, puis le Canada à 8,9, devant les Pays--Bas, l'Australie et la Suisse.

La France recule d'une place et se classe au 25e rang, sur les 178 pays étudiés, tandia que les États-Unis arrivent en 22e place.

La Somalie arrive en dernière position (178e), avec une note de confiance de 1,1.

Parmi les autres mauvais élèves, ex-aequo la Birmanie et l'Afghanistan (1,4), précédés par l'Irak (1,5).

Transparency International, basé à Berlin, a mené des études auprès d'entreprises et d'experts afin d'y mesurer l'indice de perception de la Corruption (IPC) affectant l'administration publique et la classe politique.

«Ces résultats montrent que des efforts beaucoup plus importants doivent être accomplis pour renforcer la gouvernance dans le monde. Lorsque la survie d'un si grand nombre de personnes est en jeu, les engagements des gouvernements en faveur de la lutte contre la perception, la transparence et la redevabilité doivent se traduire par des actes concrets», souligne Transparency International.

D'autres pays se distinguent par leurs progrès comem le Chili, l'Équateur, la Jamaïque, Haïti, le Bhoutan, ou encore le Koweït.

Patrimoine - Une liste rouge des biens culturels haïtiens en péril voit le jour | Le Devoir

Patrimoine - Une liste rouge des biens culturels haïtiens en péril voit le jour Le Devoir

Patrimoine - Une liste rouge des biens culturels haïtiens en péril voit le jour
Isabelle Paré 27 octobre 2010 Actualités culturelles
Pour enrayer le trafic illicite d'objets du patrimoine culturel haïtien, fortement menacé depuis le séisme du 12 janvier dernier, le Conseil international des musées (ICOM) vient de rendre publique une liste rouge des biens culturels haïtiens en péril.

Dans un rapport rendu public la semaine dernière, l'ICOM estime que le patrimoine culturel haïtien, partiellement détruit par le tremblement de terre qui a frappé la Perle des Antilles, fait désormais l'objet d'un fort trafic illicite sur le marché international. Selon l'organisation internationale, les fouilles archéologiques clandestines, ainsi que les vols et les pillages sur les sites de musées et de galeries démolies, sont en recrudescence. L'art et l'artisanat haïtien contemporain, importants pour l'identité nationale et l'économie, n'échappent pas non plus au phénomène, en dépit des lois existantes pour protéger le patrimoine culturel.

À l'intention des policiers, des douaniers, des maisons d'enchères, des galeries et des marchands d'art en général, l'ICOM vient donc d'élaborer et de publier une liste des principaux biens culturels menacés du patrimoine haïtien pour faciliter l'identification des objets les plus exposés aux exportations illicites, fréquemment mis en vente sur le marché international de l'art et des antiquités.

Parmi les biens visés, on note tous les objets d'art précolombien, notamment les outils, céramiques et ornements en forme de coquillage. Les objets spirituels liés au culte vaudou, fabriqués à partir d'éléments naturels, et les documents historiques, notamment les cartes d'Hispaniola et les monnaies anciennes, font partie de cette liste du patrimoine en péril. Les objets et équipements liés à l'époque des plantations et de l'esclavagisme sont aussi du nombre des biens susceptibles de passer les frontières.

Selon l'ICOM, le trafic illicite, qui existait avant le séisme, découle du contexte économique difficile. Plusieurs habitants sont poussés au pillage par des trafiquants, qui trouvent de nombreux acheteurs férus d'objets précolombiens et coloniaux sur le marché international.

La faille d'Haiti

La faille d'Haïti encore capable de provoquer un violent séisme
Le séisme qui a frappé Haïti le 12 janvier 2010 a certes été dévastateur mais n'a pas..
Voir l'article complet.



mardi 26 octobre 2010

YouTube - Live: "Ce n'est pas bon" de Amadou et Mariam

Une chanson toute simple qui exprime le désir de démocratie.

YouTube - Live: "Ce n'est pas bon" de Amadou et Mariam

dimanche 24 octobre 2010

jeudi 21 octobre 2010

Dozens dead in Haitian outbreak

> ** Dozens dead in Haitian outbreak **
> A suspected outbreak of cholera has killed at least 49 people and left
> hundreds seriously ill in central Haiti, officials say.
> http://www.bbc.co.uk/news/world-latin-america-11599777

samedi 16 octobre 2010

Partenariat Québec - Haïti - santé mentale

Revue Santé mentale au québec - Psychiatrie

PROBLÉMATIQUE

Depuis la fin des années 50, des liens privilégiés se sont tissés entre le Canada, le Québec et Haïti. De nombreux citoyens haïtiens ont choisi le Canada et le Québec comme terre d’accueil et en font leur nouvelle patrie. Ces citoyens canadiens et québécois d’origine haïtienne ont activement participé au développement politique, économique, culturel du Québec et du Canada, entre autres dans les domaines de la santé et des services sociaux. Le gouvernement québécois a reconnu ces liens privilégiés en choisissant Haïti comme pays prioritaire dans sa politique de coopération internationale.

À l’instar de leurs concitoyens québécois/canadiens, les membres de la communauté haïtienne évoluent dans un milieu culturel et social imprégné de valeurs, d’attitudes et de manières de faire culturellement déterminées. L’acculturation progressive à celles-ci leur permet à la fois de s’enrichir et de contribuer à l’évolution de leur nouvelle culture dans ses divers aspects. Le volume Ces Québécois venus d’Haïti en est une illustration. Mais tout comme les autres citoyens québécois/ canadiens, le parcours individuel d’un certain nombre d’entre eux a pu être jalonné de difficultés existentielles, économiques, identitaires, familiales, maritales, scolaires, sans parler de problèmes de santé mentale, etc. Le parcours collectif de la communauté a également pu être ponctué de difficultés économiques et sociales comme le chômage, la violence, la criminalité, la grossesse d’adolescentes, etc.

Durant les mêmes années, Haïti a connu une évolution politique, économique et sociale telle que les citoyens haïtiens ont dû faire preuve d’imagination et d’initiative, pour ne pas dire de résilience, pour s’y adapter. Les nouveaux Québécois/Canadiens d’origine haïtienne ne sont pas demeurés insensibles à cette situation. Un bon nombre d’entre eux ont essayé de s’impliquer afin d’infléchir la trajectoire du pays et d’aplanir les difficultés vécues par la population. Le temps nous semble maintenant venu d’institutionnaliser davantage les échanges et d’ouvrir un dialogue entre Haïti et la diaspora haïtienne du Québec et du Canada. Le colloque Haïti-Québec-Canada : Vers un partenariat en santé mentale est une occasion d’engager le dialogue dans un domaine trop souvent négligé, mais essentiel à une qualité de vie satisfaisante : la santé mentale. Il vise à :

1. favoriser une rencontre des divers partenaires oeuvrant auprès de la communauté haïtienne au Québec et au Canada en vue de créer un réseau de soutien mutuel dans les domaines de la recherche, des politiques et de l’intervention ;
2. permettre aux membres de la communauté haïtienne du Québec et du Canada d’échanger avec leurs collègues d’Haïti sur les problématiques de la santé mentale à la fois communes et à la fois différentes ;
3. prendre connaissance des solutions élaborées par les uns et les autres dans des contextes culturels différents pour répondre à ces problématiques.

Culture et santé mentale en Haïti

Un dossier à lire, pas en ligne hélas. Revue Santé mentale au québec - Psychiatrie

jeudi 14 octobre 2010

Le Nouvelliste en Haiti - Le bois de Morlan à Artisanat en Fête

Le bois de Morlan à Artisanat en Fête

Le sculpteur de bois Rosan Morlan qui a tout perdu dans le tremblement de terre du 12 janvier dernier finalise sa participation à la fête de l'artisanat prévue pour ce week-end au Parc historique de la canne à sucre. Son travail a déjà été apprécié par le public qui répond toujours au rendez-vous de Artisanat en Fête lors des deux dernières éditions.

Le Nouvelliste en Haiti - Le bois de Morlan à Artisanat en Fête

Le Nouvelliste en Haiti - Daniel Elie :des biens culturels à sauvegarder

Le Nouvelliste en Haiti - Daniel Elie :des biens culturels à sauvegarder

jeudi 7 octobre 2010

Inventaire du Patrimoine Matériel et Immatériel d'Haïti

Voici l'adresse du site de l'Inventaire du patrimoine matériel et immatériel d'Haïti, dont le webmestre peut être joint à l'adresse joseph-ronald.dautruche.1@ulaval.ca.
Inventaire du Patrimoine Matériel et Immatériel d'Haïti

Reportage sur la maîtrise et l'inventaire du patrimoine à la télévision canadienne

Le reportage commence à la 8e minute et met en vedette Kenrick Demesvar! On y voit aussi Richener Noël et Laurier Turgeon, dans les locaux de la Chaire d'ethnologie.

La Zone Audio • Vidéo | Radio-Canada.ca